
Chercher
Le premier homme, la première fois où il a fait caca, il a dû être drolement surpris ?
Pour répondre à cette question je pense qu'il faut s'appuyer sur l'étude conjuguée du mythe de la métamorphose et du sentir amoureux, afin de mettre en relief les transformations produites sous l’incidence faste ou néfaste de l’éros. Cela afin d'apporter de nouveaux éclairages mythocritiques et proposer une approche novatrice du mythe érotomorphique à travers une analyse spectrale et fractale de ses composantes, en analysant des œuvres appartenant aux littératures française, anglaise, belge, argentine, roumaine et flamande, qui s’inscrivent, à l’exception des contes portant sur le fiancé-animal, dans les XXe et XXIe siècles. La diversité du corpus permettrait alors d’adjoindre au fait comparatiste une ouverture du champ de la recherche à travers des traductions inédites et des œuvres qui entremêlent modernité et remotivation de la tradition mythique. Les chapitres suivant : Préliminaires à l’étude du mythe, Sublimations érotomorphiques, Un amour guérisseur, Entre Éros et Thanatos, Aliénations et révolutions érotomorphiques, présenteraient le mythe de l’érotomorphose contrôlée, involontaire ou transférentielle, comme une enveloppe verbale littéraire qui crypte la réalité amoureuse intérieure et extérieure de l’être, dans le but de révéler son véritable moi-peau. La métamorphose apparaitrait ainsi comme une autoreprésentation matérielle de l’ego sensorium. Accomplir cette érotogenèse reviendrait à annuler la discontinuité corporelle qu’entraîne la transformation, en conférant au métamorphe un corps à la mesure de son idéal amoureux, à la fois moïque et physique. La transition permettrait de la sorte le passage de la dissociation à une parfaite consonance fractale entre l’infrastructure de l’âme et la suprastructure corporelle. Mais ce n'est qu'une hypothèse à vérifier dans les cabinets ministériels.
Mais Goliath, on peut référer aussi une fixation au stade anal en se référant au Moi-peau, théorie selon laquelle toute fonction psychique et la construction du moi se développent en s’étayant sur une fonction corporelle : donc la peau est un lieu d’échange, de protection et de contenance, à la fois barrière et filtre. Et lorsque le sujet est blessé narcissiquement, le Moi-peau peut s’altérer et perdre la fonction contenante. L’accumulation d’objets devenant une suture de ce Moi-peau.
Par conséquent on peut répondre : oui, l'homme qui fait caca est drôlement surpris, à condition qu'il soit atteint de syllogomanie fécale tardive.
Par contre à l'inverse, s'il est apopathodiaphulatophobe, c'est plutôt s'il ne le fait pas qu'il sera surpris et angoissé.
Par conséquent on peut répondre : oui, l'homme qui fait caca est drôlement surpris, à condition qu'il soit atteint de syllogomanie fécale tardive.
Par contre à l'inverse, s'il est apopathodiaphulatophobe, c'est plutôt s'il ne le fait pas qu'il sera surpris et angoissé.